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UTILISATEURS DES MATÉRIELS

Dembélé Salimata, Côte d’Ivoire

C’est suite à la disparition de deux de ses sœurs, décédées de causes liées au SIDA, que Dembélé Salimata a commencé s’intéresser à l’épidémie de VIH.

Née et ayant grandi en Côte d’Ivoire, Dembélé avait suivi une formation d’assistante sociale avant de faire des études de théologie.

« Je travaille maintenant avec des leaders communautaires et religieux qui, en raison d’un manque d’informations pertinentes, font preuve de discrimination envers les personnes vivant avec le VIH.  Les manuels de la collection SE DÉVOUER AUX AUTRES m’ont été extrêmement utiles. Par exemple, le No 1, Paroles positives – juste le fait de voir des photos de tous ces leaders religieux vivant avec le VIH a eu un impact extraordinaire sur les gens, même ceux qui ne savent pas lire. »

Dembelé a découvert les matériels de Stratégies pour l’Espoir par le biais du bulletin d’information Pas à Pas, publié par Tearfund.  Elle a contacté le bureau de Stratégies pour l’Espoir à Oxford et nous avons commencé à lui envoyer plusieurs exemplaires de nos quatre manuels en français de la collection SE DÉVOUER AUX AUTRES.  Elle utilise à présent ces matériels dans le cadre de plusieurs de ses fonctions.

« Tout d’abord, je suis pasteur adjoint dans une paroisse de l’Alliance chrétienne et missionnaire à Yamoussoukro.  J’enseigne aussi la théologie dans nos deux centres de formation : l’Institut biblique de Yamoussoukro et l’École biblique de l’Alliance chrétienne où j’enseigne la communication et VIH/SIDA.

Participants photographiés après un atelier SE DÉVOUER AUX AUTRES organisé par Dembélé Salimata (à l’extrême-gauche) à l’École biblique de l’alliance chrétienne à Toumodi en juillet 2013.




« Dans nos écoles bibliques, le programme de formation sur le VIH est en deux parties.  La première partie consiste en informations générales sur le VIH et le SIDA.  Je m’appuie sur Paroles positives pour présenter le cours en évoquant les témoignages des leaders religieux cités dans le manuel. Nous passons ensuite à la deuxième partie et utilisons le manuel Il est temps de parler qui décrit comment vivre en famille à l’époque du sida. 

« Les étudiants étudient et discutent par petits groupes, en se référant aux versets de la Bible cités dans ces deux manuels.  Les sessions étant préparées à l’avance, il est facile d’alimenter les discussions. Au terme du cours, les étudiants nous disent comment leurs attitudes ont changé.  Nous les incitons aussi à utiliser des informations sur le VIH dans leur futur travail ecclésiastique.  Pour les aider à planifier et mettre en œuvre des projets, nous leur remettons un exemplaire du manuel Agissons ! No 2 de la collection SE DÉVOUER AUX AUTRES. Cet ouvrage nous sert aussi pour notre action dans le cadre de notre ONG Femme, Lumière, Vie. Les informations sur la planification, l’établissement d’un budget et la responsabilité financière sont aussi très utiles pour renforcer nos capacités de gestion.

« Nous utilisons ensuite le manuel No 7 Invoque-moi - Que nous dit la Bible à l’époque du SIDA, par groupes de 3 à 5 étudiants qui travaillent sur une étude biblique qu’ils présentent ensuite aux autres étudiants en séance plénière, suivie d’une discussion.  Ainsi, chaque groupe d’étudiants découvre une nouvelle « version » des textes bibliques, ce qui contribue à enrichir leur expérience d’apprentissage et les sensibilise aux problèmes liés au VIH. 

«  Des anciens étudiants nous ont dit avoir utilisé des passages des manuels de la collection SE DÉVOUER AUX AUTRES auprès de jeunes gens et de couples. Nous les incitons à constituer une petite bibliothèque que les parents et les jeunes peuvent consulter pour s’informer sur divers sujets, y compris sur le VIH et sur la santé en général. »

Dembélé est également une Ambassadrice SE DÉVOUER AUX AUTRES et, à ce titre, s’emploie à promouvoir l’utilisation plus généralisée des manuels en Côte d’Ivoire ainsi que leur traduction en langues africaines:

« J’ai également diffusé des exemplaires des manuels de cette collection auprès d’établissements d’enseignement secondaire, de centres de jeunes, de salles d’attente dans des hôpitaux et des bureaux d’ONG participant à la lutte contre le VIH/SIDA.

« Nous aimerions faire traduire ces manuels en baoulé et en malinké/dioula, mais pour cela nous devons trouver de quoi rémunérer des traducteurs. »